De nos jours, les jeunes sont baignés dans la technologie dès le plus jeune âge : ils surfent sur Internet avant même de savoir marcher, cliquent plus vite que leur ombre, maîtrisent les techniques et méthodes de recherche documentaire…
Ces idées reçues ont la vie dure. Une récente étude belge, présentée mardi 20 mai 2008, réalisée par l’ASBL Edudoc et le Conseil interuniversitaire francophone (CIUF), révèle que « les étudiants qui arrivent dans l’enseignement supérieur, pourtant habitués à l’utilisation de Google, MSN et Myspace, affichent de profondes lacunes en matière de recherche documentaire et informationnelle, y compris via Internet ».
Le constat est sévère : les 1 865 répondants à l’enquête obtiennent une note moyenne de 7,67/20, et 93% n’ont pas la moyenne… Et les résultats sont pires encore pour les 94% d’étudiants disposant d’une connexion à leur domicile !
Les principaux défauts des étudiants sont le recours quasi systématique à Internet, tout en manquant cruellement d’esprit critique : une information sera jugée de qualité si le site s’affiche rapidement… Les étudiants qui affichent les meilleurs résultats sont les étudiants en littérature ou en sciences exactes. Les plus mauvais? Les futurs instituteurs. Ajoutons à cela le fait qu’ils ne seraient pas compétents pour utiliser les moteurs de recherche, et que moins de 15% savent qu’ils doivent toujours identifier une source, et vous comprendrez l’utilité des formations en veille et documentation !
Par contre, les performances des jeunes augmentent en fonction de leur fréquentation des centres de documentation, et en fonction du niveau d’études de
Alors, comment améliorer ces résultats ? Il faut à mon avis se rendre compte de la place qu’occupent les T.I.C dans la société actuelle, pour adapter le volume et le contenu de formation qui y est associé. A titre d’exemple, mon premier cours d’informatique date de la fin du lycée !
Alors, à quand un cours de veille pour tous dès le CP ?
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