Nos métiers dans la communication peuvent régulièrement se transformer en parcours du combattant ou virer au contre-la-montre. Il existe néanmoins quelques bonnes pratiques pour que le community management se passe en toute sérénité. Pas de recette magique, mais une suite de petits conseils qui peuvent vous aider au quotidien.
1. Exiger un cahier des charges.
Les projets ne s’expliquent pas en quelques minutes avec une idée approximative des objectifs et du déroulement. Tout le monde est gagnant à bien expliquer un projet pour :
- éviter les erreurs de compréhension.
- réaliser des actions en cohérence avec votre objectif.
- éviter les revirements dans la stratégie.
- éviter des allers-retours (par mails, téléphone) sur les points flous.
- assurer la réussite du projet.
- éviter du stress inutile pour les acteurs du projet.
Une évidence d’avoir un cahier des charges précis ? Non, beaucoup d’entreprises demandent des actions sans que le tout soit bien formalisé. Une démarche au départ qui demande plus de temps mais qui vous en fait gagner.
2. Prévoir les actions
Nous sommes soumis aux aléas et aux situations inattendues en community management, c’est un fait. Mais ne nous voilons pas la face, la majorité des situations de stress viennent d’un enchainement de manque d’anticipation humaine. Parce que le dossier doit passer par de nombreux interlocuteurs, parce que le projet n’est pas réellement finalisé. Le conseil : exiger de manière ferme des réponses pour planifier les demandes, les équipes n’ont pas à subir de plein fouet ces erreurs car, elles doivent …
3. Avoir le temps
Cette idée va à l’encontre des rythmes infernaux, que beaucoup ont l’habitude de vivre. Pourtant, l’urgence, le manque de temps ne sont pas des facteurs clés de succès. De temps en temps, oui, il faut travailler dans l’urgence, mais un travail de community management bien fait nécessite un temps de réflexion, une mise en place minutieuse. La créativité ou les bonnes idées ne naissent pas, à mon sens de l’urgence.
4. Éviter le stress
Il s’agit ici tout simplement du bien-être des équipes. Le stress à répétition, l’oppression ressentie, les erreurs qui s’accumulent, la sensation de bâcler son travail pèsent à la longue sur le moral et, au final, sur l’efficacité. Le stress gangrène peu à peu la capacité à réfléchir, il amène découragement, mauvaise humeur et implosion d’équipe pourtant soudée au départ. Les équipes représentent toute la valeur d’un projet, il ne faut pas les perdre.
5. Analyser les priorités
Quand tout est urgent, quand tout devient prioritaire, navrée mais il y a un problème. L’anticipation reste votre meilleure arme pour ne jamais passer dans le rouge. Les matrices de gestion des priorités sont une aide pour toujours avoir en tête la notion de délais et d’importance, mais aussi ce qui est de votre ressort et ce qui peut être délégué. Et rappelez-vous qu’une grosse partie du travail en community management est lié à la planification.
Des conseils de bons sens, mais qui participe à la bonne organisation des projets.
Quand on est bien organisé et quand on sait prioriser les actions, on évite le stress et on est plus efficace. Justement, en parlant de priorisation, il faut penser à la méthode d’Eisenhower qui gère le temps de la manière suivante :
• les activités importantes et urgentes qu’il faut faire immédiatement et par soi-même.
• les activités importantes mais peu urgentes qui peuvent être faites par soi-même ou pouvant être déléguées
• les activités urgentes mais peu importantes à effectuer soi-même ou à déléguer immédiatement
• les activités inutiles, à abandonner.