Le community manager partage avec l’avocat la mission de défendre son client. Pour autant, le community manager peut-il être considéré comme l’avocat de la marque ? Quelles sont les similitudes et différences fondamentales entre ces deux métiers ?
Le Web 2.0 a conféré à l’internaute un certain pouvoir, une influence sur la communication web des marques, et donc sur leur réputation en ligne. Ainsi, le message diffusé par la marque ne sera plus reçu “tel quel” par l’internaute, mais analysé et apprécié par les internautes producteurs de contenus sur les médias sociaux. L’ensemble de ces contributions forment donc l’e-reputation d’une marque.
Ainsi, l’internaute prend de plus en plus le rôle du juré dans un tribunal. En effet, les conversations entre internautes, les commentaires laissés sur les médias sociaux sont autant d’éléments qui vont influencer le jugement d’un nouveau client lors de l’acte d’achat. Le prospect, le nouvel acheteur potentiel peut donc être considéré comme le juge, son jugement se matérialisant par l’opinion qu’il se fait de la marque au travers des avis de consommateurs.
L’e-réputation de la marque peut donc s’assimiler à un jugement, avec qui elle partage certaines caractéristiques :
Dans ce contexte, le community manager peut être considéré comme l’avocat de la marque. En effet, il est chargé de présenter les éléments favorables au client, et joue un rôle de médiation entre le client et le public. Son rôle est donc la représentation, et l’élaboration d’une image de marque favorable.
Le rôle de représentation de l’avocat et du community manager s’appuie donc sur une connaissance du milieu où il va intervenir (le tribunal, ou le web 2.0) que ne possède a priori pas son client. Le fond et la forme de leurs interventions doit être savamment calculés, en tenant compte du contexte.
Cependant, le community manager se différencie de l’avocat sous au moins un aspect. En effet, l’avocat n’intervient que pour défendre son client, tandis que le community manager peut (et doit) intervenir en amont. Cette démarche pro-active vise à rendre son client sympathique, créer de l’enthousiasme envers la marque, fidéliser les internautes qui composeront le “jury” en cas de crise. L’avocat, au contraire, a un rôle plus réduit et n’intervient pas si tout va bien.
La conclusion de cet article reste donc à écrire… Comme nous l’avons montré, elle dépend de votre jugement ! Messieurs les jurés, internautes, partagez votre intime conviction dans les commentaires, par vos retweets ou par votre “J’aime” sur Facebook 🙂
Illustrations : Honoré Daumier : Le Défenseur, Moderne Gallilée, La Cour d’Appel
Hier matin, nous avons assisté au Morning E-réputation organisé par notre fidèle partenaire Custplace. L’occasion…
“Votre site est en première page” : voilà ce que bien des entreprises désirent entendre…
Après des mois de préparation, nous sommes fiers d'annoncer le lancement de Blueboat Media, une…
Entre évolutions légales, besoins de transparence auprès des utilisateurs et tentatives d’encadrement de la part…
Avec près de 1,5 milliard d’utilisateurs dans le monde, dont 22 millions en France, Instagram…
Lorsque l'on travaille sur sa stratégie social media, on a souvent tendance à oublier Pinterest.…