Sport et médias sociaux, droit au but !
Julien Lavault, le président-fondateur de Fysiki, Ronan Tésorière, journaliste de sport et blogueur (passeenprofondeur.fr) et Laurent Guimier, journaliste sur Europe 1, ont échangé sur l’utilisation des réseaux sociaux par les sportifs. Une pratique popularisée par un certain Lance Armstrong sur Twitter.
Adoptés par de nombreux sportifs (ils font partie de la génération de ceux qui ont popularisé l’utilisation des réseaux sociaux), les médias sociaux vont voir leur utilisation contrôlée par les employeurs des sportifs (clubs…) : on s’oriente vers une communication moins spontanée, et plus marketée. D’ailleurs, pour éviter la ligne éditoriale trop « perso », de plus en plus de marques et d’équipes sportives embauchent des CM pour les sportifs.
La communauté Fysiki est, pour ses membres, une source de motivation et d’encouragements, dans des sports très variés et pas forcément connus.
Les caractéristiques de l’e-réputation d’une prestation touristique
Tourisme et médias sociaux, faire voyager ses fans
Sandrine Baverel, Social Média Manager & Responsable du service Iconographie au Comité Régional du Tourisme de Franche-Comté, Isabelle Rousset, Responsable du Pôle Relations média et publicité chez Aéroports de Lyon et Olivier Doussot, ont partagé leurs expériences. Notons la création d’un club de 35 fans de la Franche-Comté, autant d’ambassadeurs du territoire qui partagent leur passion sur un blog.
Pour les Aéroports de Lyon, présents sur les médias sociaux depuis 4 ans, l’objectif premier est de développer la notoriété cross-media. Les réseaux sociaux leur permettent également de gérer le mécontentement des usagers le plus directement possible, en éduquant aux activités propres d’un aéroport. Ce qui est aussi intéressant, c’est qu’un fan peut défendre la marque attaquée par un autre fan, photo à l’appui pour montrer que l’entreprise gère bien la crise (dont les sources sont nombreuses pour un aéroport : météo, grèves…).
Le nettoyage web : est-ce que c’est vraiment de la merde ?
Frédéric Martinet, gérant du cabinet Actulligence, et Alexandre Nappey, Avocat expert au cabinet Fidal, ont donné leur point de vue sur une pratique très en vue actuellement : le « nettoyage du web » (qui cache en fait une pluralité de pratiques : noyer les résultats, créer du contenu pour occuper les résultats, s’attaquer aux contenus juridiquement contestables), dans un contexte où les entreprises perdent le contrôle de leur image (ex : dans les résultats des moteurs de recherche, la page Wikipédia d’un dirigeant peut arriver avant le site corporate).
Frédéric Martinet rappelle qu’une image trop lisse peut être suspecte. Birdy Nam Nam, qui avait “clashé” certains de ses fans sur sa page Facebook, n’a pas forcément écorné son image (d’ailleurs, qu’aurait fait Serge Gainsbourg ?). Par ailleurs, aller en justice pour faire retirer certains contenus peut avoir un effet contraire : c’est le désormais célèbre Effet Streisand.
La difficulté pointée par Alexandre Nappey est la différence entre le temps du web (immédiat) et le temps du Droit (plus long).
Fil rouge de la journée et analyse des retombées web de la journée avec le logiciel Radarly
Après le compte-rendu de la journée par le journaliste d’Europe 1 Laurent Guimier, Guilhem Fouetillou, Directeur Stratégie & Innovation, Cofondateur de Linkfluence, a montré une analyse des messages partagés sur les réseaux sociaux (principalement Twitter) sur la requête « erepday OR erep day » (après nettoyage des spams). Mais là, on parle de chiffres, on revient dessus dans un prochain article !
Photos : Catherine Kohler, Champôl, Blueboat
La conf sur la gamification devait être très intéressante, car c’est vrai que le jeu se fait de plus en plus présent, advergames, seriousgames, c’est une des clés pour l’avenir à n’en pas douter.