“Votre site est en première page” : voilà ce que bien des entreprises désirent entendre en mettant en place des stratégies de positionnement qui peuvent être longues ou énergivores.
Vous êtes dans le top 3, dans le top 10… devant tel concurrent et derrière Wikipedia : autant d’informations pour jauger (en partie) de sa notoriété ou de la mise en avant de son produit et de sa marque vis à vis des internautes.
Globalement, on considère que la majorité des clics dans une page de résultats se font sur les 3 premiers liens, hors annonces publicitaires.
Cette majorité correspond en général à 75 % des clics suite à une recherche, et certaines études indiquent même 80 % !
Mais quand est-on vraiment “arrivé” au top ?
Et si on arrêtait de courir deux minutes ?
Et si mon titre était un brin racoleur ? (réponse : oui)
Et si, lorsque l’on scroll sur mobile, on ne s’arrêtait pas forcément aux premiers résultats ?
A quel moment êtes-vous en deuxième page sur mobile ? après la cinquième ? la septième position ? la dixième ?
Au milieu du flux des annonces payantes mélangées aux encarts Youtube, Google Image et autres, à quelle position êtes-vous réellement ?
Et peut-on encore vraiment toujours parler de “top 3” tant les formats affichés sont variés ?
J’écarte volontairement knowledge graphs et fiches d’entreprises ou autres… ça commence à faire beaucoup.
Je me faisais dernièrement la réflexion, devant mon smartphone, que je venais de scroller l’équivalent de 2 ou 3 pages de résultats en cherchant une information un peu pointue.
Ceci, bien entendu, sans avoir vu de pagination.
Et voilà ce matin que Google me propose une SERP dynamique, sur desktop, sans pagination non plus : je ne trouve plus la fameuse “butée” qui m’indique que je passe à la seconde page.
L’internaute (moi en l’occurrence) est donc plus susceptible d’aller chercher une réponse “plus loin” ou en tout cas, au-delà de ce qu’on qualifie encore de première page.
Si l’idée n’est pas neuve, elle fait à présent son chemin sur les écrans de bureau en s’exportant depuis les traditionnels flux de résultats mobiles.
“Flux de résultats”, le terme est ici intéressant par opposition à “page de résultats”, non pas forcément en termes de classement et de notation, mais d’utilisation et de visibilité globale.
Bien entendu il y a plus de chances d’être cliqué si vous êtes en top 3 plutôt que 20ème, l’idée n’est pas là.
Mais de la même manière qu’être en position “0“ n’est pas toujours vecteur de leads ou de contacts pour une entreprise ou un site dédié au commerce, être un peu plus loin dans les résultats de recherche n’est pas forcément synonyme de “pas de leads” si vous répondez à la demande de multiples manières, et si vous générez de l’intérêt.
Entre un site qui vous dit qu’il mérite d’être cliqué et un site qui vous le montre ? quel est le meilleur choix ?
“Les deux mon capitaine”
Aux yeux d’une personne lambda, probablement pas de différence flagrante, si ce n’est “le site” qui va donner envie de cliquer (sans pour autant le mériter).
Les internautes surfent, passent d’un site à l’autre comme on passe d’une page à l’autre finalement.
Générez de l’intérêt au travers de vos multiples expertises : un mauvais site pourra quelquefois être parmi les premiers (avec des annonces payantes par exemple), mais une entreprise experte dans son domaine sera visible de multiples manières : images, vidéos, pages dédiées à des thématiques complémentaires et sujets transverses, etc.
Autant de positions qui ne seront pas forcément toutes dans le top 3, ou pas tout de suite, mais elles auront le mérite d’être là, soit pour fournir une information, soit pour en pousser une autre #jesoignemonmaillageinterne.
En tout cas pas bon dernier, c’est assez certain.
Mais il est quelquefois préférable d’être présent sur 10 expressions “parmi les premiers du peloton” que de déployer des efforts énormes pour être le premier sur une seule.
Si on vous voit souvent, c’est peut-être plus efficace que si vous êtes visible à un seul endroit : remember Poulidor.
Cela semblera caricatural ou réducteur aux personnes les plus rompues au positionnement et le concept date probablement un peu.
Mais, au vu des évolutions de la SERP, de l’utilisation du mobile, des informations et contenus poussés par Google Discover et de ces fameuses paginations qui disparaissent, peut-être que cela est à présent encore un peu plus vrai.
Ne répondez pas uniquement à l’évidence.
Cherchez à connaître votre client potentiel (et votre client tout court).
Remettez en question vos “à priori” sur lui.
Donnez de l’information.
Ne vous contentez pas de la première place : prenez le plus de place(s) possible.
Combinez les leviers et les positions (en naturel, en payant, en image et en vidéo…) mais combinez surtout les sources d’informations pour vous adresser de différentes manières à des internautes très différents, et pas uniquement par des moyens strictement éditoriaux.
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