Le blog CaddE-Reputation nous a récemment proposé un défi très intéressant : étudier un cas d’école en matière de gestion d’e-réputation. C’est avec un grand plaisir que nous nous sommes prêtés au jeu… Voici notre approche détaillée de ce cas.
Le cas (fictif) suivant est relativement simple, mais sans doute très courant…
L’agence “De vous à moi” est spécialisée dans la communication off-line. Créée en 2003 par José Jenparle et Marianne Toutletemps, De vous à moi compte, à l’heure actuelle, 7 collaborateurs. De vous à moi n’a pas (encore) de site web.
Comme tous les matins, José Jenparle fait ce qu’il nomme « sa revue de presse numérique ». José n’est pas un expert sur le web. Au fil de ses recherches il tombe sur un blog traitant d’un sujet dont il a vaguement entendu parler : l’e-réputation. L’article en question souligne qu’aujourd’hui chaque organisation, et chaque individu, a une certaine notoriété sur le web 2.0 (blogs, forums, réseaux sociaux, etc.). Et que le mieux à faire est de la surveiller…
Familiarisé tout de même avec Google, il décide, très simplement, de rechercher dans ce moteur les termes « de vous à moi communication ». Et là, surprise ! Il découvre qu’en troisième résultat, un blog titre l’un de ses articles : « De vous à moi communication, des campagnes à revoir »…
Le premier réflexe de José est d’inscrire immédiatement un commentaire sous l’article en question.
« Bonjour,
Actuellement gérant de De vous à moi communication, je suis étonné de l’article que vous venez de rédiger. En effet, je peux comprendre que d’un point de vue purement universitaire, notre campagne ne remplisse pas toutes les exigences de la « campagne parfaite ».
Néanmoins, le but de cette campagne étant la sensibilisation à « … » lancé par le Conseil général de « … », notre objectif a été atteint. (…) N’étant pas fermé à la critique, je vous propose de me contacter à cette adresse jose4832@x.com.
En attendant, j’espère que vous saurez modérer cet article qui, par certains aspects, me semble injurieux.
Cordialement, José Jenparle, fondateur de De vous à moi communication »
Une heure plus tard, José va vérifier si l’auteur du blog lui a répondu. Et là (re)surprise : son commentaire a été effacé. L’auteur s’est même permis de signaler à ses lecteurs qu’il avait reçu un commentaire « pleurnichard de la part de De vous à moi voulant que je modifie mon article car trop proche de la vérité ».
José ne sait plus quoi faire. Il convoque Marianne, son associée, et leur conseiller juridique… Le lendemain, le conseiller juridique rappelle José. Après avoir examiné les propos tenus dans le blog, il en arrive à la conclusion qu’aucune action juridique n’est possible. En effet, l’article ne contient aucun propos diffamatoire, aucune insulte, etc. De plus, l’argumentaire avancé par le bloggeur est clair et détaillé, et il met en avant des arguments « objectifs » et critiques (ce qui n’est pas répréhensible). José convoque alors ses collaborateurs pour organiser une cellule de crise. Il leur pose une question unique : comment faire pour que ce résultat visible de tous et par conséquent nuisible pour l’agence (et surtout pour la prospection de nouveaux clients), disparaisse de la première page Google ?
Quelles seraient pour vous la ou les solution(s) à utiliser pour répondre à la question posée par José ? Quels sont les risques inhérents à chacune de ces solutions ?
Les autres participants à ce cas d’école sont :
Merci à Cadde-Réputation de nous avoir proposé ce cas très intéressant, et bonne lecture à tous !
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