Une enquête menée par l’Université de Tokyo et de Turku (Finlande) a démontré que les jeunes de la génération Y se sentaient parfois plus à l’aise dans des communautés virtuelles que dans des communautés réelles.
Deux chercheurs, l’un provenant de l’université de Tokyo et l’autre de l’université de Turku en Finlande se sont penchés sur les relations sociales, qu’elles soient réelles ou virtuelles de la génération Y.
Cette étude comparative a été menée auprès de 4000 jeunes âgés de 12 à 30 ans dans des pays ou l’accès à internet s’est généralisé : le Japon, l’Espagne et le Royaume-Uni.
Les résultats de l’enquête sont assez surprenants puisque d’après cette étude, les jeunes générations se sentent autant voire plus impliqués dans les communautés virtuelles que dans les relations sociales de leur vie réelle (famille, proches, etc.).
Les jeunes se sentent plus proches des communautés en ligne
L’étude menée par ces deux universitaires va même jusqu’à dire que les jeunes générations ont un plus fort sentiment d’appartenance aux communautés virtuelles qu’aux communautés dans la vie réelle.
En effet, la génération Y, du moins les jeunes ayant participé à l’étude préfèrent les plates-formes sociales aux groupes qui forment leur relations sociales dans la vie réelle.
Une des questions utilisée lors de cette étude consistait à demander aux jeunes de donner une note en fonction de leur sentiment d’appartenance aux différentes groupes proposés. C’est ainsi que les jeunes internautes japonais ont donné une note plus importante à leur communauté en ligne sur Habbo (jeu social) qu’à leur entourage.
Les jeunes japonais se sentent donc en moyenne plus proches de leurs amis virtuels que de leurs “vrais” amis.
Des relations virtuelles mais essentielles
Bien que les résultats de cette étude soient assez surprenants, et que l’on pourrait croire que les relations sociales de la vie réelle se dégradent au profit des relations virtuelles ; les deux chercheurs insistent sur le fait qu’il ne faut pas craindre ce phénomène de “virtualisation de l’entourage” car ils sont le centre nerveux du processus de socialisation des jeunes générations.
Cependant les résultats de l’étude montrent également que le statut des “communautés sur internet” divergent en fonction des pays.
En Espagne, les jeunes internautes considèrent que leurs contacts virtuels sont des étrangers à leurs yeux tandis qu’au Japon, les outils de communication sont utilisés pour rester en contact avec des proches (famille, amis…).
Qu’en est-il en France ? Il serait intéressant de mener la même étude auprès des jeunes internautes français pour savoir de quelle manière ils considèrent leurs contacts sur la toile.
Même pas peur de dire que je me reconnais dans cette enquête ! i’m a Geek 😀
Je partage ton sentiment, comme je suis hyper-connecté à internet, je passe mes journées à échanger avec des communautés virtuelles. C’est le syndrome du community manager…
Mais lorsque je rentre le soir, j’aime bien aussi rencontrer des vrais gens 😉
Un phénomène qui se régulera avec le temps avec la virtualisation