Le bad buzz. Un des phénomènes les plus redoutés par les marques présentes sur le web ces dernières années. La propagation d’un bad buzz est très rapide sur les réseaux sociaux, alors comment gérer ce phénomène ?
Tout d’abord, qu’est-ce qui se cache derrière ce terme à la mode de « bad buzz » ? Il s’agit d’un phénomène viral qui vise à propager une rumeur ou une information négative, principalement via internet et les réseaux sociaux plus particulièrement. Si certaines marques cherchent à créer le « buzz », c’est à dire à provoquer les internautes pour faire parler d’elles, d’autres gèrent moins bien le phénomène qui se transforme alors en bad buzz. D’autres encore ne voient rien venir et une simple actualité, une réaction inadaptée de la marque sur les réseaux sociaux ou encore le mécontentement d’un client suffisent à créer ce buzz négatif.
Deux actions doivent être menée : la gestion de la dimension émotionnelle et la réaction face au fait générateur. A cela s’ajoutent deux échelles de temps : les actions à mener à chaud, sur le moment, et les actions à mener à froid, une fois le pic de la crise passé.
Pour le côté émotionnel, il faut en tout premier lieu nouer le dialogue, que se soit au travers des réseaux sociaux ou des commentaires d’articles. En second lieu, l’entreprise pourra maintenir le lien, via des vidéos ou un blog de crise par exemple. L’important dans les deux cas étant la prise de parole.
En ce qui concerne la gestion du fait générateur en lui-même, il conviendra dans un premier temps d’occuper l’espace médiatique, notamment via des communiqués de presse et établir des contacts directs privés avec les personnes concernées. Ensuite, l’information qui circule devra être maîtrisée via une veille et via la mise à jour des sites et pages wikipedia par exemple. Pour gérer le fait initial, il faut apporter des preuves, donner la parole aux experts, témoins et afficher la transparence de l’entreprise.
Il faut savoir que la sincérité est importante. Ne pas hésiter à expliquer, clarifier les choses. L’écoute et l’empathie sont également des attitudes à adopter. En revanche, l’entreprise doit bannir tout ce qui peut être vu comme de la défense, de l’impassibilité ou du déni. Elle ne doit pas non plus s’autojustifier ni garder ses distances et se murer dans le silence.
Quoi qu’il en soit, une crise est à gérer au cas par cas. Les conseils doivent être appliqués selon les faits et les émotions générées. La communication est souvent la clé de voûte du problème même si parfois la discrétion est également importante.
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