Dans la thématique de la gestion de sa réputation en ligne, nous avons évoqué dans un billet précédent la notion de droit à l’oubli, droit imposé par la Cour Européenne de Justice il y a quelques semaines.
Depuis cette annonce, Google a réagit très rapidemment en proposant désormais aux internautes un formulaire de demande de suppression de résultat de recherche au titre de la législation européenne relative à la protection des données.
En d’autres termes, Google propose désormais à tous les internautes européens la possibilité de demander le retrait sur Google de résultats jugés négatifs pour son image en tant qu’individu.
Du coup, c’est l’hécatombe chez le géant de la recherche : les demandes affluent à la vitesse grand V, ce qui finalement n’est pas si étonnant.
Telle est la question à l’heure actuelle qui agite le web : à quoi sert ce formulaire de demande de retrait ?
La réponse : à pas grand chose. Pourquoi ? Tout simplement parce-que retirer un résultat négatif de l’index de Google ne va pas pour autant l’effacer du web et c’est ce qu’explique Matt Cutts dans l’une de ses dernières vidéos sur le sujet.
Parce-que non, Google ce n’est pas tout l’internet, Google n’est qu’une porte d’entrée, donc la fermer à clé n’empêche pas de passer par la fenêtre.
Matt Cutts explique à juste titre que Google ne peut pas se faire l’avocat du diable. Gérer des centaines de milliers de demandes de suppression sur la base de “il a dit et j’aime pas” et bien ça ne suffit pas.
N’oublions pas que la vocation première de Google est de refléter le web tel qu’il est, comme un miroir (c’est Matt qui le dit). Dans ce cas, il devient extrêment difficile de faire la différence entre des faits pertinents, utiles en terme d’information, ou des faits erronés qui nuiraient à votre image.
A mon sens, le recours au formulaire proposé par Google ne devrait être envisagé qu’en tant que toute dernière option. Non pas qu’il soit inutile, mais tout simplement par bon sens et souci de transparence : un site web parle de mes déboires en tant que Community Manager suite à une grosse boulette commise il y a des années ? Il va falloir que j’assume et que j’agisse en conséquence.
Premier réflexe : contacter le webmaster et entammer une discussion, tout simplement. Lui exposer vos arguments, échanger et tenter de trouver un compromis.
Le webmaster refuse ? Dans ce cas il est temps de prendre les choses en main : oui, j’ai commis une boulette il y a des années, mais les choses ont changé depuis. Du coup, à moi de mettre en avant mon évolution, voire même mes succès qui ont succédé à cette boulette.
Une fois encore, c’est que que matt Cutts explique dans sa vidéo : il y a tout un pannel d’outils et de solutions envisageables. Le but : redorer son blason, à l’aide notamment des médias sociaux, ou d’un blog.
Résultat : mes actions menées sur le web à des fins de réputation vont petit à petit repousser l’image négative que je trainais derrière moi.
C’est finalement mathématique : un résultat négatif tout seul oui ça se voit et on ne voit que ça. Il s’agit donc d’ajouter des données à cette équation en contrebalaçant les données : -1 +1, dans le pire des cas ça donne 0, balle au centre.
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