Notre environnement communicationnel a évolué et la notion de crise par la même occasion. Avec quelque 48 millions d’internautes en France en 2013, il est facile de comprendre que le web est une caisse de résonnance pour les informations.
Les récents événements sur l’affaire entre François Hollande et Julie Gayet témoignent non seulement de la rapidité de propagation de l’information, mais aussi de la couverture médiatique qui peut être accordée à un événement.
La complexité pour gérer ces faits vient d’une interconnexion entre le papier, la radio, la télévision et le web, ainsi que d’une nouvelle organisation des internautes. Ces données bousculent le schéma traditionnel de gestion de crise qui consistait à contacter les médias chauds (agence de presse, radio, télévision) les quotidiens, les hebdomadaires et éventuellement des partenaires sociaux et politiques. A cette époque, tout était planifié et l’information circulait de l’entreprise vers les consommateurs. Désormais, la donne a bien changé.
Qu’est-ce qu’une crise ?
L’Observatoire International des crises donne aussi une définition de la crise : « Moment crucial dans la vie des individus, des groupes et des populations, qui marque une rupture de continuité et une incertitude quant à l’évolution des évènements, qui comporte une menace pour les valeurs, les objectifs et le fonctionnement de ces individus et groupes, et qui découvre des enjeux majeurs pour leur liberté, leur intégrité voire leur survie; la crise implique la nécessite d’agir en urgence et éventuellement en situation dégradée ; elle peut déboucher sur le retour à l’état antérieur, sur l’instauration d’un nouvel état d’équilibre ou sur l’aggravation de l’état détérioré ».
Cette définition reprend l’idée d’incertitude, de rupture et met en exergue la notion de temporalité combinée à l’urgence. Le danger et la menace sont beaucoup plus perceptibles dans cette approche et provoque des changements d’états : « retour à l’état antérieur, nouvel équilibre, aggravation de l’état ». La crise dans cette définition a des conséquences et l’équilibre de l’organisation s’en trouve modifié.
Eléments tangibles d’une crise
Lorsque l’on s’éloigne des définitions des universitaires et des spécialistes du sujet, la crise revêt des éléments tangibles auxquels nous devons faire face au quotidien. SpotPink répertorie six critères :
Les caractéristiques d’une crise sont multiples et touchent à la fois au structurel, à l’humain, au management et à la stratégie. Et c’est toute la complexité de ce type d’événement.
Je vous propose donc de me suivre dans une série d’articles articulés autour de la crise sur les médias sociaux et la manière de gérer et protéger sa réputation.
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