Comme je l’ai annoncé dans mon précédent article, je poursuis mon investigation dans l’univers de la recherche universitaire. Et mon choix se porte sur l’article de WALLACE, E., BUIL, I., DE CHERNATONY, L,. et HOGAN, M. « Who « likes » you… And why ? A typology of Facebook fans ». Journal of Advertising Research (March 2014) : 92-109.
Nous cherchons sans cesse à catégoriser l’information, mais la difficulté est grande à faire d’un individu une généralité. C’est pourquoi, beaucoup d’entre nous se jettent sur les études qui paraissent. Des études issues d’instituts de sondage qui ne mêlent pas savoir théorique et analyse terrain. Sans entrer dans un débat sur la qualité des travaux, car chacun ont leur intérêt, je souhaite au travers de cet article faire un état des lieux de ce qui est étudié en milieu universitaire.
Ce que l’on remarque dès le départ, c’est qu’il n’y a pas une typologie universelle mais bien des typologies de fans. Première difficulté : les typologies se déterminent par rapport à notre objectif et notre choix d’étude. Une typologie est à mon sens perpétuellement influencée par rapport à l’axe de recherche, il faut donc prendre des pincettes lorsque l’on utilise ces données pour son usage.
3 axes ici sont présentés pour définir des typologies basées sur :
1. Les modèles comportementaux
2. Les niveaux d’interaction
3. Les motivations des consommateurs
L’attitude des fans sur Facebook et leurs raisons de liker peuvent contribuer à être plus efficient dans les stratégies marketing et de communication. Trois paramètres sont à prendre en compte :
Ces trois typologies soulignent effectivement la difficulté d’avoir une classification universelle. La complexité du vécu, des attentes des consommateurs et tout simplement le fait de s’adresser à un être humain ne pourra jamais faire rentrer dans des cases les individus. Il est cependant intéressant de voir qu’elles peuvent être certaines réactions et surtout comprendre qu’une même personne peut se retrouver dans différents rôles. Le savoir des équipes marketing sur les cibles doit aider le web à trouver sa manière d’interpeller ses clients et prospects.
Et, comme je l’ai déjà mentionné les typologies se justifient et se comprennent à la lumière des objectifs que l’on se donne. Le nombre de paramètres, l’angle de vue, et l’axe de recherche ont tendance à orienter des profils en fonction des analyses et des sujets.
A mon sens, les typologies sont à l’image des voyants du tableau de bord des voitures : une information à prendre en compte lorsqu’elles apparaissent. Vous me direz que je fonctionne a posteriori ? Oui, un peu car à moins de connaître l’ensemble de ses fans vous avez bien conscience qu’une masse de personnes différentes composent votre page. Il est donc pour moi intéressant de les cibler au travers de leurs commentaires et réactions pour bien adapter votre réponse au profil.
Par contre, oui, vous pouvez agir en amont sur le type de contenu à publier mais actuellement le moyen que je vois pour analyser de manière « assez » simple ce qui intéresse les individus et donc en déduire certaines typologies : c’est le suivi des posts.
A l’aide de tableaux vous pouvez savoir quel type d’information est le plus apprécié.
Attention, je n’ai pas dis qu’une typologie ne sert à rien mais son utilisation reste complexe à mettre en œuvre. Il s’agit de guidelines pour mieux communiquer en somme. Et nous parlons ici d’attitude, de comportement, de psychologie humaine avec des mécanismes et pas de cible marketing. Le travail s’axe sur la manière d’atteindre les internautes pour les pousser à l’action et pas uniquement les cibler par rapport à l’âge ou aux catégories socioprofessionnelles.
Cette vision universitaire nous amène à repenser nos problématiques. Par exemple, l’article souligne que « beaucoup de typologies se basent sur les liens et les relations observées sur Facebook plutôt qu’analyser l’attitude des fans, ou d’explorer les relations complexes entre les fans et le fait de liker une marque ».
D’autres notions me viennent à l’esprit comme l’évolution constante des technologies. Ces changements nous obligent à nous adapter dans notre manière de communiquer, de faire face à de nouvelles pratiques, et les études comme les technologies peuvent vite être obsolètes. La notion de like, il y a dix ans n’était pas à l’ordre du jour, or aujourd’hui les entreprises la considère comme un des indicateurs de performance dans leur communication. L’acte de liker pour le consommateur est devenu un moyen d’interagir avec ses amis, d’exister au travers du contenu et de donner des indications sur leur personnalité et leurs centres d’intérêts.
Pour conclure, je dirais qu’il faut mixer ces typologies, choisir ce qui nous correspond et ce qui répond à nos attentes. Il faut en permanence s’adapter, être à l’affut des évolutions, ne pas se laisser distancer et comprendre les outils. Apprenez à bien connaître vos clients, cela peut paraître une évidence mais certains industriels ne connaissent pas leurs clients finaux et sont incapables de répondre à cette question.
Les typologies sont intéressantes, mais il vous manque les caractéristiques des fans sur Facebook : rendez-vous au prochain article qui continue l’exploration de ces études universitaires.
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