Un service de réseaux sociaux fait beaucoup parler de lui actuellement sur le Web 2.0 français : FriendFeed. Certains se demandent si une “grande migration” de Twitter vers FriendFeed va se produire, d’autre l’encensent ou le vouent aux gémonies… Petit tour d’horizon du phénomène.
Créé par des anciens de chez Google, FriendFeed est un service permettant de connecter ses différents profils sociaux (Facebook, Twitter, Gtalk…) sur une seule plateforme. On peut y voir une forme d'”agrégateur d’amis” (merci Morgan pour l’expression) : vous pouvez ainsi centraliser les “lifestreams” de vos contacts sur les différents réseaux sociaux, et vous pouvez poster sur FaceBook, Twitter et autres à partir de FriendFeed. Le service sera donc très utile aux Community Managers…
Le développement de FriendFeed (FF pour les intimes) est très rapide, l’effet viral semble être atteint. En témoignent ces quelques graphiques sur le sujet :
Oui et non…
Oui, parce que ce service propose des améliorations intéressantes par rapport à Twitter (qui, en comparaison, paraît très simpliste).
Le classement des contacts offre la possibilité de n’envoyer des messages qu’à un groupe défini de contacts : personnels, professionnels… On peut ainsi éviter d’envoyer des Twitts sur la fête de la veille à son employeur, ce qui est intéressant en termes de gestion d’identité numérique.
FriendFeed propose également de partager des fichiers : images, mp3, etc… Cette fonctionnalité peut rendre le réseau plus vivant, d’autant plus que les messages postés ne sont pas limités à 140 caractères.
Enfin, c’est le modèle des conversations qui est modifié, par rapport à Twitter. Lors de la publication d’un élément sur FriendFeed, les réponses se font directement en-dessous de cet élément (un peu comme sur FaceBook). On peut donc suivre le fil d’une conversation, ce qui était très dur sur Twitter.
Ce dernier avantage est également un problème : les conversations se font sur FriendFeed, plus sur la source originale du contenu ! Là où Twitter incitait à la navigation (et éventuellement au commentaire) sur la page de contenu, FriendFeed incite à réagir… sur FriendFeed.
Ce service vampirise ainsi le contenu publié, en s’appropriant les conversations qui en découlent. Or, comme le dit une maxime chère aux référenceurs et rédacteurs web, Content is King ! Et le Contenu Généré par les Utilisateurs (CGU), sous forme de commentaires par exemple) montre que l’article original est de qualité, ou du moins source de réactions. Il paraît logique que cette création de contenu profite au site source de l’information…
Alors, est-ce que FriendFeed “c’est mal” ? Ce service dissout-il la conscience ? Ou même tue-t-il les rêves ? Y’aura-t-il une migration massive de Twitter vers FriendFeed ? Votre avis nous intéresse (mais laissez vos commentaires ici, sur blueboat.fr 😉 )
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