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Les pratiques de veille des décideurs à la loupe

 

Comme nous l’avons vu dans un précédent article, la veille favorise la prise de décision stratégique. Au sein d’une entreprise, une cellule de veille permet de fournir au décideur tous les éléments dont il a besoin pour prendre ses décisions, innover, surveiller la concurrence, lancer de nouveaux produits et anticiper les attentes des consommateurs.

La veille est donc un maillon indispensable dans la prise de décision. Tout ceci reste cependant théorique. Dans la pratique, comment les décideurs abordent-ils la veille ? Comment recherchent-ils les informations stratégiques ? Des questions auxquelles répond le baromètre InfoDécideurs de l’agence Tonics, dédié aux pratiques d’informations et de veille des décideurs français.

Les cinq dernières années ont été déterminantes dans le paysage de la veille. En effet, 90% des décideurs français interrogés (sur une base de 300 décideurs appartenant à des entreprises de 20 salariés et plus) ont vu évoluer leurs pratiques de veille et 43% ont constaté une transformation complète.

 

Qui fait de la veille et quand ?

Le temps consacré à la veille par les décideurs est important : plus de 2h par semaine pour 61% d’entre eux et 4h par semaine pour 35% d’entre eux. Se sont en premier lieu les PDG qui passent le plus de temps à réaliser cette tâche. La plupart du temps, cette veille est réalisée en dehors du temps de travail des décideurs.

 

Comment procèdent les décideurs pour réaliser leur veille ?

Comme la plupart des internautes, 64% des décideurs utilisent les moteurs de recherche pour trouver les informations dont ils ont besoin. Toutefois, le décideur pratiquant sa veille ne reste pas seul pour effectuer ses recherches. Il mobilise souvent son réseau et ses communautés (cercle proche, référents et collaborateurs notamment). En revanche, 6% seulement se fient à leurs réseaux sociaux et 10 % confient entièrement leurs recherches à des collaborateurs.

Internet et réseau humain “réel” sont deux socles des relations BtoB et sont complémentaires. Les rencontres in real life restent un pilier pour 73% des personnes qui prennent les décisions dans l’entreprise. Dans le même temps, les réseaux sociaux sont tout de même utilisés à des fins professionnelles pour 75% d’entre eux. Ainsi, les salons professionnels et conférences sont fréquentées par les décideurs plusieurs fois par an, alors même que 94% de ces professionnels utilisent le réseau LinkedIn. L’association des deux pratiques, réelle et virtuelle, est donc désormais entrée dans les mœurs des décideurs.

 

Que recherchent les décideurs ?

Les articles sont les contenus privilégiés par 58% des décideurs. On notera toutefois que les attentes sont différentes selon les profils de décideurs. Les DSI préféreront les supports graphiques (vidéos notamment) tandis que les DRH privilégieront les newsletters.

Un autre élément important est la présentation de l’information recherchée : du concret et des données présentées de manière simple et précise. En effet, 74% des décideurs vont préférer une information synthétisée ainsi que des retours d’expériences et bonnes pratiques.

 

Quelles limites ?

Bien souvent, outre le temps passé à trouver les informations pertinentes qui se révèlent être un problème récurrent au sein des entreprises, le bruit est également un véritable obstacle pour les décideurs français qui recherchent des informations sur le web. La surabondance d’informations disponibles nécessite une recherche pointue et approfondie afin de ne retirer que le plus pertinent et fournir l’essentiel au décideur. De plus, l’identification des sources est souvent difficile à réaliser alors que les décideurs ont pourtant besoin d’informations de qualité et vérifiées.

 

Quelles solutions ?

Temps passé, bruit, nécessité d’analyser les sources et données trouvées… La veille est loin d’être simple pour les décideurs qui naviguent entre rencontres in real life et surf sur internet. La solution est alors, après avoir clairement exprimé ses besoins, de déléguer ces tâches chronophages soit à une cellule de veille interne, soit à une agence spécialisée. Le décideur peut ainsi consacrer son temps aux tâches liées à la prise de décision et non à la recherche et l’analyse, parfois complexe, des informations trouvées sur le web. Le veilleur, qu’il exerce en interne au sein de l’entreprise ou bien en agence, est entièrement dédié à cette laborieuse recherche d’informations. Avec des techniques de recherche, des outils spécialisés, une expertise dans le domaine et un ciblage approfondi des besoins, le veilleur va pouvoir trouver les informations demandées mais aussi et surtout, les analyser. Ainsi, le décideur disposera de données qualifiées, traitées et retranscrites de manière à être immédiatement utilisables.

 

 

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