Veillesurlaveille : l’actualité hebdomadaire de la veille

Ne cherchez plus l’information, Blueboat vous l’apporte sur un plateau ! La parution de notre newsletter hebdomadaire « veillesurlaveille » nous a donné l’idée de vous faire parvenir le résumé et l’analyse des articles qui ont retenu notre attention cette semaine, sur le thème de la veille.

Commençons par l’actualité des marques : Google vient d’être élue la marque la plus puissante au monde, pour la deuxième fois consécutive. La marque de l’indétrônable (?) moteur de recherches aurait une valeur de 86,057 milliards de dollars, selon Millward Brown. Cet « âge d’or » de Google durera-t-il ? Plusieurs points noirs dans l’image de marque pourraient avoir un effet néfaste sur l’avenir de l’image de la marque, ou de sa valeur : le « filtrage » des résultats selon les pays d’où vient la recherche, ainsi que la version « limitée » du Google chinois (google.cn), qui trouvera certainement un écho très fort en ces temps de Jeux Olympiques. Les paris sont ouverts pour l’année prochaine… On en parle également ici.

En parlant de Google, intéressons-nous à son service « Google Trends », ou plutôt à ses rivaux, ou complémentaires (au choix). Deux nouveaux services de représentation graphique des tendances de la blogosphère sont disponibles : il s’agit de Trendpedia (en version beta) et Blogpulse. Ils permettent de comparer 3 courbes, de sélectionner une date pour voir les billets postés ce jour sur le sujet, et de modifier l’intitulé d’une courbe. Notons tout de même que les courbes données par Trendpedia commencent obligatoirement au 30 janvier 2008, tandis que Blogpulse permet une recherche depuis 6, 3, 2 ou 1 mois. Autre différence : l’échelle verticale des courbes de Trendpedia est graduée en nombre de billets postés sur le sujet, alors que celle de Blogpulse l’est en pourcentage de tous les articles postés. Ses graphiques sont plus étalés verticalement, ce qui met mieux en valeur les pics et les creux. Bref, ces légères différences me poussent à utiliser les deux services, complémentaires selon moi. Pour plus d’informations, consultez cet article.

Ah, les blogs… L’actualité les met décidément sur le devant de la scène ces temps-ci. On assiste à une multiplication des affaires judiciaires impliquant des personnalités et des acteurs du Web 2.0 : Eric Dupin contre Olivier Martinez, Wikio contre Olivier Dahan, TF1 contre Youtube, Lafesse contre DailyMotion il y a quelques temps… Le Web 2.0 semble attaqué de toute parts, comme le fait remarquer Stratégie, Influence et Médias. L’une des causes pourrait être un décalage entre la législation existante et l’évolution incessante et rapide du Web. A quand une Justice 2.0 ?

Les forces de police n’ont pas hésité à franchir le pas du 2.0 : le New York Times (et Fullblog) nous apprennent que la police de Manchester a créé une application Facebook lui permettant de diffuser rapidement des informations et des appels à témoins. Les réseaux sociaux acquièrent ainsi une utilité pour le monde judiciaire…

Pour finir, intéressons-nous à une facette souvent négligée de l’intelligence économique : la sécurité de l’information. Un article de 01net nous révèle que, selon une étude, 78 % des fuites d’informations en entreprise proviennent de personnes internes et autorisées à accéder à ces informations. En effet, l’utilisateur final n’a pas forcément la notion du potentiel stratégique de l’information qu’il détient ou fait circuler… Le hacking et les attaques externes ne sont donc que la partie émergeante de l’iceberg. Pour y remédier, les éditeurs d’outils de sécurité créent des solutions de DLP (Data Leakage Prevention, ou Data Loss Prevention). Contrairement aux outils traditionnels de sécurité, la DLP s’intéresse plus à la donnée en elle-même qu’à son contenant, par un système de suivi des données, et d’alertes à l’administrateur en cas de fuite (envoi par e-mail, impression, messagerie instantanée, capture d’écran, copie vers des périphériques externes etc.). Une nouvelle conception de la sécurité informatique très pertinente, dans un contexte où les réseaux d’entreprise multiplient les « portes de sortie » de l’information.

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